Des formateurs utilisent quatre supports (questionnaire de Holland, DMI, MIPAP et le photolangage) pour effectuer des bilans socioprofessionnels dans le cadre d’une structure d’accompagnement à l’insertion professionnelle de travailleurs en situation de handicap. Indépendamment de la question de la pertinence de ces outils, notre interlocuteur s’interroge sur le « droit d’utilisation » des trois premiers et se demande s’il faut être « assermenté », avoir effectué une formation spécifique, voire posséder un diplôme particulier pour la pratique des « photolangages ».
De nombreuses questions surgissent : quelle est la qualification de ces formateurs ? Leur mission exacte au sein de cette structure ? Concernant les questionnaires, quelles sont les règles applicables d’après les concepteurs-éditeurs de ces tests ? Quant au photolangage, des formations ne sont-elles pas proposées lors de l’achat des supports ? Au-delà du droit commercial ou des règles appliquées généralement pour ce type de matériel, ne convient-il pas de se demander, compte tenu du public visé, quelle est la nécessité d’utiliser ces techniques ? Est-ce bien dans l’intérêt de ces personnes ? Enfin l’absence de qualification spécifique pourrait-elle être compensée par l’expérience acquise depuis longtemps par les formateurs auprès de ces personnes en situation de handicap ?