Publié le :

5 Fév
2009

Question

030

Partenariat entre un Foyer de vie et un lycée : pour respecter tous les partenaires, quelles conditions déontologiques dans la conception et la mise en œuvre d’un projet ?

Dans un Foyer accueillant des personnes en situation de handicap mental, un animateur met en œuvre un projet qui consiste à enregistrer un CD, faire réaliser la jaquette par une classe de lycéens, et valoriser l’ensemble grâce à un reportage télévisé. Au moment de finaliser cette réalisation, le Proviseur du lycée conteste les modalités de la participation de son établissement en remarquant qu’il n’avait pas été informé et qu’aucune convention n’a été signée prévoyant, notamment, la participation financière du Foyer. Devant cette difficulté, l’animateur se rend alors sur le site de l’Elysée et, sans en informer sa hiérarchie, demande une intervention pour que le projet puisse être poursuivi. On imagine sans peine la cascade de réactions du Proviseur du Lycée, du directeur du Foyer… Quels principes déontologiques n’ont pas été respectés interroge notre correspondant ?

Cette situation est analysée en deux temps : d’abord, quels sont les dysfonctionnements repérables du fait de l’animateur quand il engage, sans prendre les précautions nécessaires, son institution et le lycée dans ce projet ? Ensuite, et malgré ces insuffisances déontologiques, que peut-on dire de l’éthique d’un tel projet d’activité : en quoi est-il respectueux et valorisant pour les personnes en situation de handicap ? Enfin, les finalités éthiques du projet, le fait qu’il s’inscrit dans l’intérêt supérieur des usagers, ne dispensent pas de respecter les règles déontologiques et, en particulier, de reconnaître la place et les responsabilités de chacun.

Télécharger l’avis du CNADE

Version intégrale (PDF)

i

Question : 030

Partenariat entre un Foyer de vie et un lycée : pour respecter tous les partenaires, quelles conditions déontologiques dans la conception et la mise en œuvre d’un projet ?