Une psychologue scolaire est sollicitée par une enseignante pour établir un bilan psychologique d’un enfant en difficulté ; bilan réalisé avec l’autorisation écrite des parents. Une investigation supplémentaire paraissant souhaitable, cette professionnelle propose à la famille une consultation spécialisée et, à cette fin, lui remet un compte rendu adressé, sous enveloppe fermée – avec mention : pli confidentiel – à un spécialiste. La situation se complique alors : le médecin de famille ouvre ce courrier et téléphone à la psychologue scolaire pour lui faire part de son désaccord sur la démarche suivie…
Le médecin avait-il le droit d’ouvrir ce courrier ? Est-ce une simple maladresse ou n’est-ce pas un fait grave qu’il l’ait ouvert ? Si tel est le cas, la professionnelle ne devait-elle pas être accompagnée par sa hiérarchie pour exercer un éventuel recours ? En parallèle aux problèmes de procédures soulevés, qui est habilité à établir un diagnostic de dyslexie : la psychologue scolaire ? un médecin de famille ? un service spécialisé ? Enfin, au-delà de la procédure, n’y a-t-il pas une posture commune à tous les professionnels pour faire en sorte que le partenariat fonctionne dans l’intérêt de l’enfant : autrement dit, qui fait quoi et au nom de quoi chacun le fait-il ?