Pour l’acteur social aujourd’hui, face aux évolutions sociales multiples, quelles références déontologiques, quelle culture de l’éthique partager ?
Les professionnels en devenir ou en formation tout au long de leur vie ont besoin de repères, de boussoles pour s’aventurer dans les chemins complexes de l’assistance, de l’accompagnement, de la promotion de l’individu et des groupes. Il faut, pour ces métiers particuliers du relationnel et du remaillage social, des compétences qui comprennent du savoir-faire et des savoirs théoriques qui bien sûr ne sauraient se résumer à une technicité, laquelle serait trop vite instrumentée. La question du savoir-être est donc centrale dans leurs professions. Nos équipes pédagogiques s’attachent à former des praticiens réflexifs capables à la fois de mobiliser des savoirs et des savoir-faire requis dans le cadre des missions qui leur sont confiées et capables aussi, dans le même mouvement, d’interroger le sens de leur intervention au regard des valeurs traditionnelles de notre secteur : des valeurs de dignité, de cohérence professionnelle, de justice, de légitimité, de développement des personnes et des groupes.
Les questions des références déontologiques, de l’éthique, de la posture professionnelle, le débat en tension entre légalité et légitimité sont ainsi placés dans nos formations au cœur des groupes d’analyse sur les pratiques, au cœur des retours sur les stages dans le cadre de l’alternance ou encore au cœur des démarches évaluatives ou de recherche. C’est donc une problématique centrale de s’attacher à tracer les contours des périmètres de l’éthique et de la déontologie et de travailler, avec nuance bien sûr, des principes qui peuvent éclairer des zones d’interrogation ; et cela surtout sans volonté de normalisation ou de standardisation outrancière…
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